jeudi 1 décembre 2011

Jurassic Park

   C'est plus une affection particulière que l'urgence de faire connaître ce film au grand public qui me pousse à chroniquer ceci, et comme c'est mon blog, je fais de toute façon ce que je veux. Alors attachez vos ceintures, nous sommes en partance pour Jurassic Park !


   Tout le monde connaît Jurassic Park ou presque (ça va me faciliter la tâche), cette histoire de parc d'attractions peuplé de dinosaures recréés génétiquement, et de tout qui va à vau-l'eau. Tiré du roman du même nom par Michael Crichton, ce film a été réalisé par Steven Spielberg soi-même, faut-il encore le présenter, et est sorti en 1993. Et s'il s'est haussé au rang de classique du genre, c'est pas pour ses beaux yeux (je parle bien sûr du Tyrannosaure, mais on y reviendra).
(Musique pour accompagner la chronique disponible à la fin)

    Les humains :

- Sam Neill (Excalibur, Daybrakers, L'homme bicentenaire, Event Horizon) est le célèbre paléontologue Alan Grant, très calé sur les dinosaures. Financé par John Hammond (voir définition du terme plus bas), et conseillé de loin pour le parc, il est convoyé sur l'île par son commanditaire pour vérifier les tenants et aboutissants du projet. Non seulement il sait des choses, mais en plus, il est trop fort, vous verrez.

La science qui présente bien.

- Laura Dern (Un monde parfait, Blue Velvet et plein de trucs que j'ai pas vu) est Ellie Satler, la non moins célèbre paléobotaniste. Elle travaille avec Alan Grant et se retrouve embarquée comme lui dans la galère. Son rôle, en plus de savoir des choses, est de tenter de faire de son collègue un être humain décent. C'est pas gagné.

- Jeff Goldblum (La mouche 1 & 2, la série New York : Section Criminelle, Independence Day mais ya pas de quoi être fier, moua ha ha !) est Ian Malcolm, mathématicien génial et cynique notoire, et spécialiste de la théorie du chaos, qui pense que le parc n'a aucune chance de ne pas basculer dans le chaos le plus complet. Pas la peine de lever la main en disant "je le savais", on l'a établi dans les premières lignes de cette chronique.

- Lord Richard Attenborough (La grande évasion, Brannigan, les Dix petits nègres, la Cannonière du Yang-Tsé, et il a réalisé le film Ghandi qui lui a valu deux oscars) est John Hammond, le cerveau et le portefeuille derrière le parc Jurassique. Il a dépensé sans compter pour donner forme à ses rêves, et compte bien faire profiter tout le monde de ses dinos. Malheureusement, il n'a pas vraiment prévu que Ian Malcolm aurait raison...

- Bob Peck (que je n'ai vu nulle part) est Robert Muldoon, le grand chasseur de fauves embauché par John Hammond pour garder les dinos à l'oeil. Il n'est vraiment pas content de côtoyer des prédateurs pleins de dents et de griffes, et on le comprend. 

Robert Muldoon a un gros gun, on ne la lui fait pas.

- Joseph Mazzelo (The Social Network, Band of brothers Pacifique) et Ariane Richards (Tremors) sont Tim et Alex Murphy, les petits-enfants de John Hammond, que grand-papa a invités à venir visiter le parc. Tim est fan de dinosaures, Alex d'informatique, et on se demande bien ce qui a pu passer par la tête du papi pour amener des gamins sur une île peuplée de dinosaures avec de grandes dents.

   Notons encore Martin Ferrero (Heat, Get Shorty, The Naked Man) as Gennaro, l'avocat de Hammond qui s'attend à la galère, Wayne Knight (Space Jam et deux kilos de séries télé) est Nedry, l'informaticien recruté pour débugguer les programmes, et Samuel L. "la classe" Jackson (que tout le monde connaît, allons, enfin !) en Ray Arnold, l'informaticien local. 

Jurassic ploucs (je rêvais de la faire, celle-là)
(De gauche à droite : Gennaro, Ian Malcolm, John Hammond, Ellie Satler et Alan Grant qui a l'air de s'ennuyer ferme)

   Les dinosaures (parce que bon, hein, si on vient voir un film avec des dinosaures, c'est pour voir les dinosaures, pas pour Sam Neill (quoique)) :

- Brachiosaure : sauropode (dinosaure à long cou et longue queue) daté de la fin du Jurassique au milieu du Crétacé, dont les pattes avant sont plus longues. Environ 25m de long. Premier dinosaure à apparaître.

Un brachiosaure

- Diplodocus : sauropode de la fin du Jurassique, pouvant atteindre 35m de long. Dinosaure figurant.

- Parasorolophus : drôle de dinosaure avec une longue crête sur la tête, d'environ 12 mètres de long, de la fin du . Dinosaure figurant.

- Tricératops : dinosaure à quatre pattes doté d'un bec, d'une collerette et de trois cornes, daté au Crétacé, de 9m de long. On n'en voit qu'un, et il est même pas debout. Dinosaure feignasse.

- Tyrannosaure : la grande star du film. Théropode (dinosaure sur deux pattes) avec de tous petits bras, et une énorme tête pleine d'horribles dents, ouvertement carnivore. Il date de la fin du Crétacé, faisait environ 12m de long, et est certainement le dinosaure le plus connu de toute l'histoire des dinosaures. Dinosaure méchant.

- Dilophosaure : théropode daté du début du Jurassique, long d'environ 6m, avec deux crètes sur la tête. Dans le film, il possède également une collerette mais son existence n'a jamais été prouvée. Dinosaure méchant.

- Velociraptor : petit théropode d'environ 2m de long, très rapide, très agressif, très carnivore, avec des dents et des griffes extrêmement aiguisées et dangereuses. Il vivait à la fin du Crétacé. Gang de dinosaures méchants.

Bonjour, je suis doux, affectueux et je m'appelle Fifine. Je cherche un maître délicieux et agréable, pour jouer à "je me cache dans les buissons".

- Gallimimus : théropode omnivore d'environ 6m de long, de la fin du Crétacé.     Il se déplaçait en troupeau. Dinosaure bécasse.

   Maintenant que nous savons qui est dans le film, en avant, résumons. Avec difficulté, puisque tout le monde connaît le pitch du parc.

   Résumé :

   Une île au large du Costa Rica, où des gens sont en train de déplacer des containers visiblement très lourds. Soudain, l'un d'eux est happé dans quelque chose qui paraît être une cage avec un animal qui grogne dedans. Fondu au noir. Un peu plus tard, dans un autre endroit, un avocat achète d'énormes blocs d'ambre contenant des insectes. Autre fondu au noir.

   Road to the désert, où Alan Grant et Ellie Satler (et leurs assistants) sont en train de déterrer un squelette étonnament bien conservé de Velociraptor quelquechosis de belle taille, et de faire des expérimentations avec de la dynamite. C'est là que débarque John Hammond, tout content, qui leur propose un gros tas d'argent pour financer leurs recherches, s'ils acceptent de l'accompagner pour donner leur aval au parc dont ils suivaient l'évolution de loin. Devant cette manne providentielle, les paléo-savants ne font ni une, ni deux et embarquent pour le parc. A ce moment, contrairement à tout le monde, précisons qu'ils ne savent pas de quoi il s'agit.

   Dans un autre coin perdu (encore un), un MECHANT (on sent que c'est un méchant parce qu'il a un chapeau de méchant) fournit à Nedry, qui doit rejoindre le parc, une somme d'argent considérable en échange d'embryons, pour que sa compagnie puisse elle aussi fabriquer "ce qu'ils ont dans le parc" (gardons le secret). Nedry, qui en tant que méchant est forcément vénal, accepte.

   Alan et Ellie embarquent dans un hélicoptère à destination de l'île, et y rencontrent deux nouvelles têtes : l'avocat Gennaro, déjà mentionné plus haut, et Ian Malcolm le chaoticien qui semble persuadé que l'expérience est vouée à l'échec (mais s'y rend quand même, ce qui prouve qu'il est soit suicidaire, soit pas très malin. Passons.). Après un trajet sans histoire, à part qu'on apprend que le chaos est implacable, on les débarque sur l'île.

   Et c'est là que tout bascule.

   Parce que nous, on est au courant. Mais pas eux. Et les deux paléo-zouaves se retrouvent face à l'objet même de leurs recherches : un dinosaure en chair et en os. Bienvenue à Jurassic Park. 

Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir.

   Passons pour faire rapide : la suite de la visite de l'île comprend une longue explication scientifique du comment (mais pas du pourquoi, tiens donc), en long, en large et en ADN, de la création des dinosaures, ainsi que l'horrible découverte : Hammond a invité des enfants sur l'île. Ah, et l'autre horrible découverte : ils ont créé des raptors, sous prétexte que les gens ne viendront pas voir juste des dinosaures herbivores à quatre pattes qui se contentent de mâchouiller des feuilles.

   Tout ce petit monde entame la visite : Alan, Ellie, Gennaro, Malcolm, Tim et Alex montent dans des voitures automatisées qui font le tour du parc tout seul, Hammond rejoint ses informaticiens, Muldoon désapprouve. Le début de la visite se passe bien, malgré l'absence de dinosaures visibles. Ellie s'arrête en cours de route pour s'occuper d'un tricératops malade, et laisse les autres continuer jusqu'à l'enclos du T-Rex que tout le monde attend avec impatience.

   Et là, c'est le drame.

   Nedry, payé par les Méchants, a soigneusement programmé tout ce qui allait se dérouler, et met au point son plan minuté à l'extrême, qui lui permettra de se mettre les sous dans la poche sans même être soupçonné. Sauf que... Ne le voyant pas revenir, Arnold, qui est Samuel Jackson et donc possède un sixième sens pour ne pas dire un septième, se rend compte qu'il y a anguille dans le potage. Afin de rétablir la situation, lui et Hammond décident de couper le courant. Du parc. Qui alimente les clôtures. Des enclos. Avec des dinosaures dedans. Notez l'utilisation de phrases courtes qui insistent bien sur la gravité de la chose. Maintenant, remontez quelques paragraphes. Vous vous souvenez des dinosaures marqués "méchants" ? Les voilà en liberté dans le parc, et les humains vont devoir se battre pour survivre de leur mieux. Homme contre dinosaure, qui va gagner ? 

OM NOM NOM NOM !

   Disséquons avec ardeur :

   Image : en ce qui concerne la manière de filmer, allons donc, c'est quand même de Steven Spielberg qu'on parle. Cet individu connaît son métier, et ça se voit. Bons cadrages, scènes bien éclairées, même de nuit (la fameuse "nuit bleue" hollywoodienne), scènes d'action correctement chorégraphiées et filmées. C'est un vrai bonheur de regarder ça, surtout après un film d'action filmé de manière moderne (épileptique).
   Mais soyons honnêtes. Vous n'êtes pas là, et moi non plus, pour lire une étude sur le cadrage. On est là pour les dinos. Est-ce qu'ils sont bien ? Est-ce qu'ils craignent ? Est-ce qu'on en est à l'ère de la marionnette-chaussette ? (ne rigolez pas, des films comme la Planète des dinosaures ou Carnosaur 2 nous dévoilent des monstres à peine plus mobiles que des figurines en plastique). Alors pour répondre aux questions : non. Les dinosaures ne sont pas des chaussettes. Les dinosaures sont fantastiques. Vingt ans plus tard, les dinosaures sont toujours fantastiques. Les animatroniques géants et les images de synthèse sont ébourriffantes, mais ça n'étonne personne si je précise qu'il s'agit d'ILM, la boîte de George Lucas, qui s'en est occupée. Leur animation est vivante, réaliste, les textures sont conformes au peu qu'on en sait. A tel point que les trois oscars raflés par le film ont été ceux des effets spéciaux, du mixage du son et des effets sonores. Pour les dinos. Et personnellement, jamais je ne me lasserai de cette scène, la première où on découvre les dinosaures du parc. Je ne peux qu'imaginer le bouleversement pour les spectateurs de 1993. En deux mots de d'jeune : ça roxxe ! 

 NOURRISSEZ-MOIIIIII !!
   Musique : qui dit Spielberg, dit John Williams, l'homme aux cinq oscars. On connaît son travail sur Star Wars, Indiana Jones, E.T., Les dents de la mer, Harry Potter, Rencontre du troisième type, et une liste longue comme le bras de BOs toutes plus agréables à l'oreille les unes que les autres. Je vous rassure, celle-ci est au niveau. Qu'elle soit bien adaptée au déroulement du film, ça va sans dire. Les deux thèmes principaux, que l'on retrouve dans les différents morceaux, vous resteront longtemps dans l'oreille. Un nouveau chef-d'oeuvre pour John !

   Interprétation : je vous avouerai, quand on se retrouve face à un film peuplé de dinosaures, c'est aux dinosaures qu'on prête le plus attention, pas tellement aux acteurs. Mais ceux-ci sont tout à fait dans leurs rôles et livrent une prestation plus qu'honorable. J'ai personnellement un faible pour Jeff Goldblum le sarcastique, et Sam Neill parce que j'aime cet acteur, qui est mon idole, Alan Grant le paléontologue. Mais je m'étendrai plus sur le sujet dans la prochaine rubrique. Donc l'interprétation est un plus, et est dirigée de main de maître par Steven. 

 On m'y reprendra, à visiter des parcs d'attraction !

   Le coin critique (Warning : j'en ai, des choses à dire. ):

   Prenons tout d'abord le film en tant que film : Jurassic Park est un film de qualité. Un bon film. Un film d'action, où une fois que l'action est lancée, elle ne s'arrête plus jusqu'à la fin. Les péripéties s'enchaînent de manière crédible et rythmée (à une ou deux exceptions près, clôture et voiture, je vous ai dans le colimateur), soulignées par une musique excellente et portées par des acteurs qui sont loin d'être manchots. Certaines personnes pourraient trouver des longueurs aux scènes d'explication scientifique, mais c'est une question de point de vue. Pareil pour les gosses, qui de mon humble avis mériteraient de se faire manger. Mais bon. Et en plus de tout ça, il y a des dinosaures. On dirait presque des vrais tellement ils sont bien faits et ils mettent de l'enthousiasme à tenter de mâchouiller le casting. C'est beau, c'est grand, c'est Spielberg, c'est plein de dinos, c'est super. C'est un bon film, très divertissant, qui fera passer un bon moment à tous ceux qui aiment les films d'action, de fantastique, ou les deux. Et il y a des dinosaures. 

Ceci est un dinosaure.

   Je tiens à noter que, contrairement à un certain nombre de films du genre et à ses suites, Jurassic Park présente certes des bébêtes géantes qui ne souhaitent que se mettre de l'humain sous la dent, mais reste assez soft dans ses dépictions desdits repas. A part un ou deux exemples (parce que le T-Rex a tous les droits !), les morts ont toutes lieu hors champ, et le film reste curieusement dépourvu de sang. En ce qui me concerne, c'est un plus.

   L'utilisation des dinosaures en images de synthèse a complètement révolutionné l'utilisation de ces méthodes afin de réaliser les effets spéciaux des films. En effet, plus d'insectes se promenant sur des maquettes en plastique, plus de monstres en chaussettes, plus d'acteurs en costumes de caoutchouc piétinant des Tokyo au 1/10e, il était maintenant possible de réaliser tout ce qui leur passait par la tête avec un ordinateur (de pointe) et quelques informaticiens (compétents). C'est ainsi que des réalisateurs comme Peter Jackson, George Lucas, ou encore Stanley Kubrick, ont pu se lancer dans des projets impliquant des effets spéciaux beaucoup plus impressionnants et faciles à réaliser que ce qui était précédemment possible. Jurassic Park a ainsi ouvert une nouvelle porte, vers l'infini et l'au-delà ! 

Gouzi gouzi ! (ce n'est pas une chaussette, mais un bébé velociraptor qui n'en revient pas d'être entouré de nourriture).

   En ce qui concerne le côté plausible du scénario, les erreurs présentes et autres, il convient de se pencher également sur l'oeuvre d'origine. Une chronique ciné doublée d'une chronique littéraire, vous êtes gâtés !

   Abordons en premier la fidélité par rapport à l'oeuvre. Et je vous rassure, contrairement aux chroniques de films tirés de comics, je l'ai lu, Jurassic Park. Et plus d'une vingtaine de fois, parce que j'aime ce bouquin. Dans l'ensemble, l'adaptation reste assez fidèle. Les grandes lignes, les péripéties principales, les protagonistes, les dinosaures les plus importants, sont respectés. Certains détails sont changés, c'est logique, comme un ou deux personnages composites, quelques-uns qui meurent alors qu'ils n'étaient pas supposés ou l'inverse. Il y a également un certain nombre de scènes qui ont été sucrées, et pour ceux qui ne sont pas particulièrement fans des explications en profondeur de la théorie du chaos seront bien contents. Et puis, adapter le livre fidèlement aurait conduit à un film d'au moins quatre heures, et on a beau être fans de dinos, au bout d'un moment, ça suffit comme ça. Une adaptation au poil, donc.

   Maintenant, disons un peu de mal de la partie scientifique, parce que hein, il n'y a pas que des compliments, quand même ! Et c'est là que Jurassic Park (l'oeuvre, pas le parc) pêche un peu. Il faut être conscient, cependant, que le livre a été publié pour la première fois en 1990, et la Science a fait des avancées immenses dans beaucoup de domaines.

   D'un point de vue paléontologique et de ce que j'en sais, les dinosaures représentés restent plus ou moins fidèles à ce qui se sait maintenant. Je passerai sur le grand débat "le Tyrannosaure : chasseur trop cool ou charognard putride ?", parce que personne n'a vraiment pu trancher avec certitude (du moins, pas depuis que j'ai arrêté de lire les publications scientifiques pour me mettre à Picsou magazine), pour m'arrêter sur le Velociraptor. Les raptors du film comme du livre mesurent au moins deux mètres de long, si pas trois, ce qui est en fait caractéristique du dinosaure de la même famille, Deinonychus. Cependant, à l'époque, tous les dinosaures de cette famille étaient réunis sous le nom de Velociraptor truc ou machin, et l'erreur est bien compréhensible. Quant au Dilophosaure, il n'y a aucune preuve qu'il arborait une jolie collerette colorée ou qu'il crachait du venin. Liberté artistique, dirons-nous.

   Sur le côté génétique : il est tout à fait normal qu'il y ait des erreurs sur le plan scientifique, étant donné les avancées réalisées. Les scientifiques de Jurassic Park forent dans des blocs d'ambre contenant des insectes, afin de récupérer le sang des dinosaures qu'ils auraient pu absorber, et en extraire de l'ADN à partir duquel reconstituer des dinosaures. Cependant, avant de vous jeter sur les morceaux d'ambre sur internet, il faut savoir que la dégradation de l'ADN au cours du temps ne permet pas de reconstituer un dinosaure, il n'en resterait plus rien. Ce qui est bien dommage, sauf pour ceux qui ont peur des velociraptors en liberté. 

Pause dinosaure !

   Il est temps de donner mon petit avis critique, quand bien même je l'ai déjà donné dans les paragraphes précédents. Jurassic Park est un excellent divertissement qui, compte tenu des presque vingt ans qui se sont déjà écoulés depuis sa sortie, n'a quasiment pas vieilli. Dirigé par un chef, bien interprété, avec une musique qui déchire, des images de synthèse qui restent d'une qualité exceptionnelle, des moments de pur héroïsme, et d'autres qui font pleurer / se réjouir un paléontologue (selon votre orientation). Ajoutons encore qu'il s'agit d'un pionnier dans les images de synthèse, qui a conduit à leur utilisation / abus dans les films d'aujourd'hui (George Lucas et Peter Jackson les premiers), que j'adore le film, les dinosaures depuis ma plus tendre enfance et que je suis graine de paléontologue, et vous comprendrez certainement pourquoi je mets ce film en bonne place dans mon palmarès personnel. Oh, et ai-je précisé qu'il y a des DINOSAAAAAAUUUUUUUUUUUUUUUURES ???!!!

   J'aime les dinosaures !

   Note : 18/20

Le Tyrannosaure approuve cette chronique.

Et en bonus : 


1 commentaire:

Aelle Farben a dit…

Comme toi, j'aime les dino, j'aime ce film, je préfère le livre (j'aurais voulu un film de 4h, oui).

Tu ne parles pas des suites, c'est peut-être dommage, enfin, j'attends.

Ce qui est le plus merveilleux avec ce film, c'est que, malgré les années, il n'a pas vieilli - à mon avis.

Parce que si un jour, tu regardes de nouveau Sauvez Willy, tu te rendras compte que l'orque est en fait un parallélépipède rectangle à nageoires. Là, dans JP, les dino sont des dino ! A croire qu'ils ont réellement embauché des dino !

Note : aucun dinosaure n'a été blessé durant le tournage.